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États-Unis : Rihanna en plein ennui.

Suite au défilé de mode pour les publicités de sa marque de lingerie en Octobre 2020, Rihanna va devoir affronter un procès. Et ce, du faite des messages véhiculés par la chanson qui y était utilisée. Ce qui lui coûtera très cher.


Eh bien Riri s'est fourrée dans les filets d'un gros pétrin ! Le mois d'octobre dernier est au pays de l'oncle Sam, caractérisé de passage par la présentation solennelle de la collection de lingerie de la marque Savage X Fenty de Rihanna à Los Angeles, ville située au sud de la Californie. Un événement qui n'a pas manqué de réunir les grandes figures de la musique et de mannequinat telles que Willow Smith, Bella Hadid, Cara Delevingne, Irina Shayk ou encore Demi Moore. Au cours de cette cérémonie récréative, un morceau musical exceptionnelle avait animé l'organisation. C'était celui la mélodie DOOM, un titre de la DJ Coucou Chloé qui répète un hadith, un recueil de paroles du prophète Mahomet considérés comme des ordres à suivre par les musulmans, qui était à la sélection. Et c'est l'erreur inconsciente de la star américaine ayant par là offensé les musulmans du monde entier qui à travers les canaux digitaux, ont manifesté leur mécontentement appelant ainsi boycottage de l'artiste et son objet de publicité.


Face à cette offense quand bien même involontaire, l'auteur de "Men down" n'a pas manqué de s'excuser quelques jours plus tard, en lingerie rouge transparente [...] laissant tout paraître, absolument tout !


Ainsi vêtue, elle implore avec humilité le pardon publique de sa prétendue faute concernant la publicité de ses produits à travers une publication postée sur son compte Instagram : <<Nous comprenons que nous avons blessé beaucoup de nos frères et sœurs musulmans (...). Je ne joue avec aucune sorte de manque de respect envers Dieu ou tout religion et donc l'utilisation de la chanson dans notre projet était complètement irresponsable ! En allant de l'avant, de l'avant, nous veillerons à ce que rien de tel ne se reproduise. Merci pour votre pardon et votre compréhension, Rih>>.


Coucou Chloé à son tour de réagir sur son compte Twitter où elle publie bon nombre de tweets avouant toute son ignorance puisqu'elle n'avait mené aucune recherche sur les échantillons employés dans le morceau en question qui d'après elle, a été retrouvé en ligne. <<Je tiens à m'excuser profondément pour l'offense causée par les échantillons vocaux dans ma chanson "DOOM", y a-t-elle écrit. Et : <<La chanson  a été créée à partir d'échantillons de morceaux de Baile Funk que j'ai trouvés en ligne. À l'époque, je ne savais pas que ces échantillons utilisaient le texte d'un hadith islamique. J'assume l'entière responsabilité du fait que je n'ai pas recherché ces mots correctement et je tiens à remercier ceux d'entre vous qui ont pris le temps de me l'expliquer>>, avait-elle détaillée. Chloé profita de l'occasion pour faire savoir que son erreur est entrain d'être corrigée <<Nous sommes en train de faire retirer la chanson de toute urgence de toutes les plateformes de streaming>>.


Qu'en est-il de la poursuite judiciaire contre Fenty et Riri ?


    Revenue encore sur le tapis, cette histoire, même si les erreurs qui y sont commises sont indépendantes de la volonté de leurs auteurs, ne manquera pas d'interpeller leur responsabilité civile et pénale. D'après TMZ, le véritable auteur du morceau ayant préféré l'anonymat en se nommant Jane Doe, est déterminé à traduire en justice l'équipe de la plus riche artiste au monde pour la réparation des dommages émotionnels (anxiété, dépression...) qu'elle lui aurait fait subir après cette "infraction".


Du coup, l'accusatrice aurait contacté Rihanna à qui elle aurait laissé deux différentes versions du morceau en question : l'une sans proverbes, et l'autre contenant des proverbes islamiques exécutés qu'elle précise à ne pas jouer. Elle réclame à cet effet, jusqu'à une somme de 10 millions de dollars pour dédommagement. 


Il faut préciser ici, que ces dommages subis par l'artiste Jane Doe sont marquées par des menaces de mort si intenses qu'elle était obligée de "se cacher" pour pouvoir s'en échapper. Elle conclut que ces menaces ont été nuisible à sa santé mentale, et en réclame de dédommagement.


Comment vont donc s'y prendre Rihanna et son équipe ? Les jours à venir nous laisseront la suite de cette affaire.